Toulouse 18-12 Toulon

Toulouse qui s'auto succède au titre de champion de France. Que dire à part que Toulouse était au dessus tout simplement des toulonnais. Les matchs à enjeux se jouent sur des faits de jeux, sur des pénalités... Cette finale aura été indécise jusqu'au bout et cela grâce à deux bonnes équipes. En vue du score, ce qui est sûr, c'est que la finale s'est jouée encore une fois sur un duel de buteurs avec MAcAlister et Wilkinson tous deux en grande forme. Un match avec deux défenses ultra solides qui ne laissaient guère le choix. La guerre des fautes remportée par le Stade notamment sur le secteur de la mêlée où les toulonnais ont chaviré face à des toulousains emmenés par Servat et Steenkamp magistraux. Du coté de la touche on a pu aprécier l'aisance et la qualité de sauteur de l'argentin Fernandez Lobbe qui a tout fait pour décrocher la lune et se faire une place parmi les étoiles. Le moment clé du match est sûrement le carton jaune de Kubri, comme tout un symbole de la polémique qui a enflammé l'avant match. Suite à ce carton les toulonnais ont pris le bouillon avec pour la première fois, un écart de 6 points au tableau d'affichage et un bouclier qui se rapprochait doucement du Capitole. A ce moment là du match je ne voyais pas comment le titre pouvait échapper aux toulousains. Mais c'était sans compter sur la passion des toulonnais qui repartirent de plus belle avec une pression énorme lors des dernières minutes. Furia vite calmée par une maladresse (habituelle) de l'explosif David Smith mais également par des mauvais choix de jeu sur la dernière action avec un coté gauche où seul Vincent Clerc veillait et dans lequel une passe suffisait à aller dans l'en-but. Les toulonnais peuvent avoir des regrets même si la machine toulousaine semblait incassable.
Heureux qui comme Servat ... S'en va avec le bout de bois !

 



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